Ce mercredi ressemblait à une journée pourrie pour Marielle Berger-Sabbatel. Qui commençait par un contrôle antidopage à 7h du matin, l’obligeant à sortir en courant de l’hôtel, s’étirait avec du retard pour effectuer la reconnaissance du parcours… avant de se conclure par deux qualifications décevantes (18e et 23e ), loin de ce que la skieuse des Arcs sait faire. « L’addition est salée » avouait la Savoyarde quelques minutes après avoir jeté ses bâtons. De rage. « C’est comme ça, il faut faire avec et tout oublier ». Oublier une mauvaise passe, qui avait débuté peu avant Noël, lors de l’étape à San Candido (Italie).
« Ça ne s’est pas envolé comme ça »
Troisième au classement final de la coupe du monde l’an dernier, celle qui fait figure de plus sérieuse prétendante à la succession d’Ophélie David était passée à travers en manquant ses qualifications à deux reprises. Des mauvaises sensations qui ont donc poursuivi la skieuse jusqu’à Val Thorens hier. « C’est surtout dur pour le moral mais il n’y a rien de catastrophique » avoue la skieuse. Marielle Berger-Sabbatel, qui fêtera ses 24 ans dans deux petites semaines, sait surtout que le sprint final vers Sotchi est lancé et que si son passeport pour les Jeux semble être en très bonne voie pour être tamponné, il reste à accumuler un maximum de fraîcheur physique et mentale pour arriver en Russie à 100 %. « On sait qu’il ne reste que quelques départs et tout le monde est un peu tendu. Je sais que les dernières sensations ne sont pas fantastiques mais ça allait en début de saison. Ça ne peut pas s’être envolé comme ça… » lance la championne. Elle range ses skis, jette un coup d’œil à l’écran géant posté à côté de la ligne d’arrivée et enfile sa veste. « Il y aura rattrapage demain (aujourd’hui) ! » assure-t-elle avec un sourire en coin. Elle aura une occasion en or de retrouver non pas ses jambes, mais un peu de confiance.
par Benoît LAGNEUX le 16/01/2014 à 06:00
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